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4zote

3 septembre 2008

C'est si plaisant de se dire qu'il y a encore un espoir.

Pour moi c'est perdu d'avance. J'ai un handicap premier, les connexions de mon cerveau sont défaillantes,dans une de ces nombreuses cavités, ces chemins sinueux qui ,illustrés ressemblent à de vagues tuyaux bombés et roses, cet aspect est dégoûtant, écoeurant même, ce n'est pas quelque chose que l'on apprécie de voir, ça rebute. Même ceux aux yeux experts ;aux doigts protégés par cette couche caoutchouteuse et aux lames de scalpels refusent,pourtant c'est d'une simplicité infantile, comme des traits tatoués sur la peau de mon crâne pour indiquer où il faut découper,faire couler le sang pur et d'un rouge clinquant. Il y a des remontées d'espoirs, je les dégueule chaque jour un peu plus et c'est toujours plus étouffant, à chaque fois,à tout moment.Cette mort enserrée dans son drapé de soie noire, détruit et troué par le temps, n'a rien décidé. Mon âme se déchire et joue un bras de fer avec la mort pour me permettre de regagner l'endroit qui m'est du. Tant de souffrance devrait aboutir au soulagement plutôt qu'a la tourmente et la torture qui m'entraîne dans cette spirale nauséeuse.

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Tout ceci n'est qu'un jeu que j'espère gagner.
Mordez moi la joue et écorchez moi de vos doigts crochu pour au moins me permettre de me sortir de cette routine morne qui vise à soulever mon buste en gonflant mes poumons comme on gonflerait un ballon pour avoir l'illusion de participer à ma survie.Secouezsurvie.Secouez moi pour faire réagir les cellules de mon corps, faites moi souffrir  pour réanimer ce coeur endormi, faites moi ressentir l'envie, n'importe laquelle.
Faites moi me sentir vivante.
Cette plainte ne passera pas les murailles de mes lèvres ni les barrière de mon coeur.On m'a cousue avec du fil invisible afin que,toute entière, je ne dévoile pas les secrets tant enviés.

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31 août 2008

L'espoir est si futile quand on en a plus.

Tout savoir m'importait peu,j'étais apte de sentir par moi même. Mon coeur ne tarderait pas à craquer jusqu'a ne plus frémir et enfin ce serait là pour moi une libération,plutôt que d'attendre entre rêve et cauchemard que la faucheuse ne daigne me sortir de cet état comateux. Mais elle ne venait pas. Elle préférait admirer le spectacle que je confectionnais aux allures de tragédies morbides.

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Mon bourreau en capuche ne viendrait pas. J'étais sur le déclin. Le monde auquel j'allais m'arracher ne me tendait plus les bras, tout n'était que pleurs,cris et douleur. Ce que mes tympans me laissaient vaguement entendre je ne voulais pas l'écouter. Ce tas de remords amers qui me transpercait l'âme et déchirait ma poitrine comme une feuille aurait vite fait de se briser sur le parterre de béton aux couleurs de pourdre noire.
Je me souviens à quel point j'aimais l'odeur que laissait les goutes de pluie sur ce sol dur et plaintif. Cette déchéance ne prendra pas fin tout de suite, je le savais, dans mon conscient semi morbide j'entrevoyais ce que m'apportait la mort sans douleur et la vie si irrascible dont je voulais me détacher.

31 août 2008

Ma vie n'est qu'un ramassis de bassesses et de vermines.

Tout ce qui semblait être merveilleux n'était en fait que des panneaux qui finissaient par se défraîchir avec le temps et les années, pour finalement tomber les uns aprés les autres. Pour ne devenir que ruines et chagrins inconsolables. Le prestigieux devenait crasseux et tous les horizons s'assombrissaient.

Tout ceci mes amis était la fin d'une large portion d'enfantillages candides.

    

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Tout ce que je pouvais espérer c'est vivre avec un tube enfoncé dans le plus profond de mes amygdales dans l'espoir de pouvoir à nouveau respirer par mes propres moyens. Ouvrir la bouche et inhaler de l'air souillé et pollué par les nombreuses caisses de ferrailles, amas d'essence et d'huile qui se consumait et s'évaporait dans l'air frais qui autrefois atteignait mes narines encore frétillantes. Aujourd'hui, elles ne bougent plus. Ni même mes lèvres, montagnes de chairs,tranchées par le plastique qui me maintenait en vie,un assassinat de première classe.

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